Le rite de passage marque un état de transition dans notre vie. C’est un changement qui s’opère en nous et la communauté autour de nous le voit. Nos pairs, notre famille, la société. Ils acceptent par ce rite de passage cette transition.
Ces passages, ce sont par exemple le passage de l’adolescence au statut d’adulte, ou encore le statut de célibataire à celui de personne mariée. Aujourd’hui, le seul indicateur qui fait que nous passons du statut d’adolescent à celui d’adulte, c’est exclusivement l’anniversaire de nos 18 ans. Il nous fait passer de l’état d’adolescent à celui d’adulte. Qu’il soit célébré ou non, que vous soyez prêt ou non, vous devenez au regard de la loi responsable, sans n’avoir rien changé en vous ni prouvé à personne que cette transition est juste à ce moment-là.
Cette transition a été normée et mise au même niveau pour tout le monde. Comme si tout le monde avait la même maturité à 18 ans. Ce manque d’individualité fait que nous n’avons pas forcément fait cette transition correctement parce que le 18 n’est pas forcément le bon moment pour nous pour faire cette transition. Pierre Yves Albrecht, dans une conférence, nous raconte que, pour lui, nous vivons dans une société d’adolescents. Parce que les hommes depuis plusieurs générations, dans la culture occidentale, ne réalisent plus de rite de passage pour prouver qu’ils sont des hommes. Et c’est la même chose pour les femmes. Il n’y a plus aucun rite pour célébrer l’arrivée des premières menstruations et le passage du statut de jeune fille à celui de jeune femme.
Nous pouvons donc, par l’absence de rite de passage, manquer certaines étapes de notre vie par conséquent, ne pas avoir intégré en nous les différentes attentes face à ce que la société attend de nous face aux responsabilités que confère ce nouveau statut. Alors comment faire dans une société qui ne marque plus à l’aide de rituels traditionnels les étapes ?
Cette transition a été normée et mise au même niveau pour tout le monde. Comme si tout le monde avait la même maturité à 18 ans. Ce manque d’individualité fait que nous n’avons pas forcément fait cette transition correctement parce que le 18 n’est pas forcément le bon moment pour nous pour faire cette transition. Pierre Yves Albrecht, dans une conférence, nous raconte que, pour lui, nous vivons dans une société d’adolescents. Parce que les hommes depuis plusieurs générations, dans la culture occidentale, ne réalisent plus de rite de passage pour prouver qu’ils sont des hommes. Et c’est la même chose pour les femmes. Il n’y a plus aucun rite pour célébrer l’arrivée des premières menstruations et le passage du statut de jeune fille à celui de jeune femme.
Nous pouvons donc, par l’absence de rite de passage, manquer certaines étapes de notre vie par conséquent, ne pas avoir intégré en nous les différentes attentes face à ce que la société attend de nous face aux responsabilités que confère ce nouveau statut. Alors comment faire dans une société qui ne marque plus à l’aide de rituels traditionnels les étapes ?
Je vous livre ici un passage du livre de Michèle Felloux.
« Les rites que nous avons appelé nouveaux par opposition aux rites imposés par une tradition ou une collectivité, sont en continuité par rapport à ceux-ci. Ils témoignent de la nécessité humaine à donner du sens à notre existence, à se réinscrire dans l’ordre naturel. »
C’est exactement cela, ce qu’elle appelle « collectivité moi je le nomme « communauté ». Marquer les étapes de la vie, c’est marquer votre propre évolution intérieur et votre propre cheminement intérieur et le plus important, la personne la plus importante pour laquelle vous le faites, c’est vous-même.
On parle aujourd’hui de société individualiste, technicisée, désenchantée. Mais alors comment passons-nous les étapes successives de notre destinée ? Comment se fait le passage des générations ? Comment vivre nos séparations sans que celles-ci soient des ruptures ? Refusant le cadre traditionnel de la religion comme l’accompagnement du psychothérapeute, il existe aujourd’hui des gens qui innovent : ils mettent en œuvre de » nouveaux » rites de passage qu’ils considèrent comme rites à part entière.