Yemanjá, divinité afro-brésilienne associée à la mer, la maternité et les émotions, est une figure centrale de la culture brésilienne. Originaire de la mythologie yoruba africaine, elle est vénérée dans le candomblé, une religion afro-brésilienne. Yemanjá est particulièrement honorée à Salvador de Bahia, où une grande fête en son honneur a lieu chaque année le 2 février , sur la plage à travers tout le Brésil.
Cette célébration, connue comme la fête d’Iemanjá, réunit des milliers de personnes pour offrir des présents à la déesse, tels que des fleurs, des bijoux et des offrandes dans des paniers. Cette coutume de déposer des offrandes à la mer est une manifestation culturelle riche et populaire au Brésil, notamment à Salvador de Bahia et à Rio de Janeiro.
Selon la mythologie yoruba, Yemanjá est la reine du monde aquatique, mariée à Olocum, le dieu des océans. Son arrivée au Brésil a donné lieu à la création de nombreuses coutumes et croyances, en particulier dans les régions côtières. La fête officielle d’Iemanjá est devenue une tradition incontournable, attirant des touristes du monde entier.
Yemanja dans L’umbanda
María Sabina, née en 1894 dans la région montagneuse d’Oaxaca au Mexique, est une chamane mazatèque célèbre pour son utilisation des champignons hallucinogènes, appelés « hongos sagrados » ou « champignons sacrés ».
Dès son plus jeune âge, María a été initiée aux pratiques chamaniques par sa mère et sa grand-mère, qui lui ont transmis les connaissances ancestrales des plantes médicinales et des rituels de guérison.
Sa grandeur est symbolisée par les mers et les océans, représentant la transitoire et l’inconstance. La mer est appelée Kalunga, en référence au cimetière, soulignant son lien avec la transformation et le destin final, notamment pour les esclaves africains.
Yemanja, orisha de la maternité
On attribue à Yemanjá un caractère extrêmement maternel et émotif, ses enfants étant décrits comme tentant souvent d’endosser le rôle de mères du monde. Certains prennent sur eux les souffrances d’autrui et adoptent un caractère extrêmement maternel envers tous ceux avec qui ils interagissent. La danse de cet Orixá, lorsqu’il se manifeste en ses enfants, évoque le mouvement des vagues de la mer ainsi que d’autres gestes liés à la maternité et à la féminité.
Les mythes décrivent la relation de Yemanjá avec pratiquement tous les autres Orixás, qu’elle aborde généralement de manière maternelle. Même en tant qu’épouse d’Oxalá, chargée de veiller sur le Grand Créateur, elle n’assume pas le rôle traditionnel de femme au foyer, mais plutôt celui de mère, veillant à ce que le grand Orixá puisse remplir ses fonctions avec succès.
Dans ce rôle, elle est appelée Yemanjá Iemowô. Elle accomplit cette tâche si bien qu‘Obatalá lui confie le soin de toutes les têtes, attribut spécifique à Yemanjá. Même les dévots qui ne sont pas directement les enfants de Yemanjá lui doivent le plus grand respect, car elle est responsable de toutes les têtes des êtres humains.
Yemoja : L’origine Yoruba de Yemanjá
Yemoja, aussi connue sous les noms Yemaya ou Iemanja, est une divinité majeure de la mythologie yoruba originaire d’Afrique de l’Ouest. Dans la culture yoruba, Yemoja est la déesse de la mer et des eaux, souvent vénérée comme la mère de tous les Orishas (divinités) et des êtres humains.
Son nom est dérivé de la langue yoruba : « Yeye » signifie « mère », « Omo » signifie « enfant », et « Eja » signifie « poisson », ce qui traduit littéralement donne « Mère dont les enfants sont des poissons« .
Yemoja est la déesse de la maternité, des émotions et de la fertilité. Elle incarne toutes les qualités maternelles et est souvent représentée avec des attributs liés à l’eau, comme les rivières, les lacs et les océans. L’eau, élément fondamental dans la culture yoruba, symbolise la vie, la purification et la guérison, reflétant le rôle de Yemoja en tant que protectrice et nourricière. Elle est également associée à la Lune et au plan astral, représentant la fluidité et le mouvement des émotions humaines.
Avec la traite transatlantique des esclaves, Yemoja a traversé l’Atlantique et est arrivée dans le Nouveau Monde, où elle s’est adaptée aux nouvelles cultures afro-brésiliennes. Au Brésil, elle est devenue Yemanjá, une figure centrale dans les religions afro-brésiliennes comme le candomblé et l’umbanda. Yemanjá est vénérée principalement à Salvador de Bahia et Rio de Janeiro, où des milliers de fidèles se réunissent chaque année sur les plages pour lui rendre hommage.
Yemanja : Déesse de la mer
Yemanjá, déesse de la mer et des eaux salées, occupe une place centrale dans la mythologie et la spiritualité afro-brésilienne. En tant qu’incarnation de Yemoja, la divinité yoruba des océans, Yemanjá symbolise la maternité, la protection et la fluidité émotionnelle.
Sa forte association avec la mer se manifeste dans les nombreuses célébrations et offrandes qui lui sont dédiées sur les plages brésiliennes, notamment lors des fêtes de fin d’année.
Les fidèles se rassemblent en masse, déposant des paniers remplis de fleurs, de bijoux et d’autres objets symboliques dans les vagues pour honorer la reine du monde aquatique.
Yemanjá est vénérée non seulement pour sa capacité à protéger les pêcheurs et les marins, mais aussi pour sa connexion profonde avec les émotions humaines et la transitorité de la vie, reflétant le mouvement constant des marées. Sa grandeur et son pouvoir sont ainsi inscrits dans chaque vague qui se brise sur le rivage, faisant d’elle une figure emblématique de la culture et de la religion afro-brésilienne.
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